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  • Le stress le nouveau mal du siècle

    A. Etymologie   STRESS : vient du latin "stringere" qui signifie « étreindre, serrer, tendre". Au XVIIe siècle (1600), la notion de stress signifie « état de détresse » . Dès le XVIIIe siècle (1700), le stress prend une connotation contemporaine en renvoyant à une force, une pression, une contrainte.  Dans les années 1940 le mot stress apparaît dans l’industrie métallurgique pour exprimer une force, un poids, une tension. Le mot sera ensuite repris dans le milieu médical.    B. Définitions   En biologie : L'ensemble des réponses de l'organisme pour maintenir l'équilibre biologique dans un état fonctionnel.    En médecine : Une séquence complexe d'évènements provoquant des réponses physiologiques et psychosomatiques.    En psychologie  : La réaction d'adaptation de l'individu soumis aux contraintes, et changements de l'environnement dans lequel il vit. Cette évaluation est dépendante des capacités cognitives de l'individu, de son état émotionnel, de sa culture, de son éducation, des influences familiales, religieuses, et de ses croyances.    En sociologie  : Déséquilibre perçu entre ce qui est exigé d'un individu et les ressources dont il dispose pour y répondre.     C . Le stress physiologique   Hans Selye (1907-1982) médecin endocrinologue - a été un pionnier de la recherche sur le stress, a vulgarisé le mot stress à la suite de ses travaux : « Syndrome Général d’Adaptation »  L'ensemble des moyens physiologiques et psychologiques mis en œuvre par une personne pour s'adapter un événement donné.    1. Il existe deux sortes de stress :   Stress positif (eustress ) : stimule et permet d’accroitre les performances physiques et intellectuelles de l’individu  Le stress négatif (distress) : délétère pour l’organisme , affaiblit les systèmes de défense et entraîne fatigue voir épuisement.   2. Les 3 grandes phases du stress selon Selye:   La phase d'alarme: C’est la phase de survie avec mobilisation immédiate des ressources de l’organisme:   réaction aigue de l'organisme caractérisée par une accélération des principales fonctions, coeur et respiration. Elle demande beaucoup d’énergie à l’organisme et dure de quelques minutes à une heure maximum. A l’issue de cette phase, le corps retrouve l’équilibre.   Le stress, en tant que réaction d’alerte, doit rester occasionnel, à ce stade le stress est considéré comme bénéfique.   La phase de résistance : Si l’agent stresseur persiste et si la situation devient difficile à contrôler : réaction d'adaptation destinées à faire face de manière chronique, le corps libère alors du cortisol (hormone du stress) qui stimule la fabrication de glucose, donnant l’énergie à l’organisme pour se défendre mais favorise aussi le ralentissement de la digestion, de la croissance des os, du système reproductif.    Cette phase correspond souvent à l'utilisation de substances (alcool, tabac, médicaments) pour tenir le coup. La phase d' épuisement:   À force de sollicitations, l' organisme se déséquilibre et il s’épuise: installation de la fatigue, épuisement des réserves, baisse des défenses immunitaires favorisant l’apparition de maladies infectieuses ou inflammatoires. De plus, nous maintenons l’organisme à l’hyperactivité et les pensées «négatives » (nous pensons toujours devoir rester en alerte) c’est le débordement et le cerveau ne fait pas la différence entre la réalité et ce que nous pensons et analysons de la réalité.  Dans ces conditions les risques encourus sont de favoriser des maladies : dépression, burn out…     D . Le symptômes du stress physiologique     A. Les symptômes cognitifs : problèmes de mémoire, incapacité à se concentrer, mauvais jugement, ne voir que négatif, pensées anxieuses    B. Les symptômes émotionnels  : sautes d’humeur Irritabilité ou coléreux, agitation, incapacité à se détendre, un sentiment d’écrasement, sens de solitude et d’isolement, dépression ou la tristesse générale C. Les symptômes physiques  : maux et douleurs, diarrhée ou constipation, nausées, étourdissements, douleur thoracique, rythme cardiaque rapide, perte de libido, rhumes fréquents  D. Les symptômes comportementaux  : manger plus ou moins, dormir trop ou trop peu, isolement social, procrastination , négliger certaines responsabilités, utilisation de substances (alcool, tabac, médicaments) pour se détendre, tics nerveux se ronger les ongles, …)    E . Les pathologies du stress physiologique   A. Pathologies cardiovasculaires   Hypertension, infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux sont quelques exemples graves pouvant intervenir à terme sur un cœur trop souvent sollicité : les risques d’accident cardio-vasculaires sont alors accrus.  B. Pathologies respiratoires   Les sensations d’oppression sont fréquentes chez les sujets stressés. L’hyperventilation peut provoquer des crises de spasmophilie, c'est -à-dire une contraction musculaire généralisée.   C. Troubles Musculo Squelettiques   Première maladie professionnelle. On parle de TMS : troubles musculo-squelettiques. On regroupe ainsi les dorsalgies, lombalgies, les inflammations articulaires, tendinites et contractures…   D. Troubles digestifs  L’abdomen, siège de l’émotionnel, est bien souvent le premier à réagir aux agressions extérieures. De l’aérophagie à l’ulcère d’estomac, en passant par les colites spasmodiques et spasmes du colon (douleurs fréquentes à l’abdomen).    E. Les maladies de la peau    Une vaso-constriction des vaisseaux de la peau génère un mauvais fonctionnement : urticaire, eczéma, dermites.    F. Système immunitaire  Le cortisol a un puissant rôle anti-inflammatoire auquel le système immunitaire finit par s'adapter et résister. Quand le niveau de résistance au cortisol des cellules immunitaires est élevé, cela signifie qu'elles sont en quelque sorte endormies, sourdes au message anti-inflammatoire du cortisol qui leur est adressé et favorise le développement des infections . G. Stress et obésités  Chez les personnes sujettes à l’obésité viscérale, on a observé une activité particulièrement renforcée du système nerveux sympathique. Ainsi la prise de poids est elle souvent associée à l’anxiété et à la dépression, et concernent encore plus les personnes s’imposant des restrictions alimentaires. F . Le cas du burn-out ou syndrome d'épuisement professionnel En cause : notre stress chronique! Littéralement, faire un burn-out, c’est « brûler de l’intérieur, se consumer ». « C’est une usure à petit feu qui trouve sa source dans le cadre professionnel ».    Définition  :   Cela désigne un état de fatigue émotionnel, mental et physique caractérisé par un manque de motivation et de performance après des mois ou voire des années de surmenage et de surenchère; c’est un cercle vicieux. Caractéristiques : Il est dû à un stress important et répété: le corps est épuisé .    Et cette fatigue de fond va avoir un impact sur leur moral: doutes sur ses compétences, ses qualités, dépréciation de soi-même, irritabilité… Très vite, l’épuisement émotionnel vient s’ajouter à l’épuisement physique.  Contrairement à ce que l’on pense souvent, la première cause d’un burn-out n’est pas psychologique, mais physiologique .   Un processus insidieux : Le burn-out « est un processus, et non un état » . Le propre du burn-out : bien souvent, la personne qui en est atteinte ne s’en rend pas toute de suite compte, jusqu’au jour où elle perd le contrôle.  Cette phase doit être l’ultime signal d’avertissement nous enjoignant de nous arrêter et de nous interroger sur qui nous sommes et sur qui nous voulons être.   Les symptômes spécifiques du syndrome Burn out : Fatigue chronique et épuisement mental, qui ne disparaît même pas après une période de récréation (par ex. des vacances).   Prise de distance du travail, perte de l’engagement intérieur avec le travail qui s’exprime par un besoin décroissant de succès dans le travail, dans des pensées péjoratives et cyniques relatifs au travail et peut aboutir dans le désir de changer de métier.   Troubles physiques, manque d’appétit, problèmes de digestion, maux de tête et de dos, instabilité de la tension artérielle, tachycardie, acouphènes.   Troubles psychiques, irritabilité accrue, inquiétude intérieure accrue, incapacité de détachement le soir, sentiment de vide, résignation, frustration, sensation d’inutilité. Performance cognitive restreinte: difficulté de concentration et de prise de décision, doutes sur soi-même, prise de conscience du manque de performance.   Changement du comportement: repli sur soi-même, hyperactivité, consommation de substances à haut risque de dépendance, délassement des activités récréatives.      G . Une solution, la sophrologie efficace pour gérer le stress   Lorsque nous sommes émus ou stressés nous le sommes avec tout notre corps et notre mental.  La sophrologie propose une approche active impliquant directement la personne et ses structures les plus profondes. Elle se déroule sous son propre contrôle et mobilise le positif sous sa propre responsabilité. Plutôt que d’intervenir sur l’extérieur que nous ne pouvons pas maitriser nous intervenons sur le développement et le renforcement de la personnalité. Objectif : Développer sa capacité de récupération, de concentration, de détente et aligner sa vie sur ses valeurs propres.

  • Comment reconnaître un ado qui va mal?

    Nous sommes dans une société en pleine mutation et les adolescents d'aujourd'hui en sont la représentation. De nombreux parents amènent leurs enfants en consultation parce qu'ils ressentent chez eux une forme de mal-être ou sont tout simplement perdus face à leurs comportements. Alors oui, les adolescents d'aujourd'hui vivent dans un monde virtuel et c'est parfois déroutant pour nous, parents, de comprendre que c'est un "monde" à part entière quand bien même ce n'est pas le "vrai" monde. Pourtant, c'est bien là, que nos chérubins nouent des liens, communiquent et restent connectés à ce qui se passe dans le monde (et pas que virtuel!) Et en même temps, cela les isolent des inter-actions sociales, de la vie de famille bien souvent et peut entraîner des problèmes scolaires... Alors comment savoir si son ado va vraiment mal? L'adolescence : qu'est-ce que c'est? L'adolescence, c'est un cap! Un cheminement physiologique, hormonal et psychologique entre le monde de l'enfance et le monde des adultes. D'ailleurs, bien souvent, les parents le rappelle bien à leurs ados: "...voyons, tu n'es plus un enfant!" "... tu feras cela quant tu seras adulte..." « L'ado a mentalement 8 ans et 25 ans à la fois », résume la psychologue Laure Rubinocci Mais alors qui est-il? Ce passage (à vide) peut être vécu comme une véritable crise identitaire pour certains, sans compter que ce rajoute à cela le schéma hormonal qui joue au yoyo et peut faire vivre des montagnes russes émotionnelles à ces jeunes adultes en devenir. Pour autant, cela ne signifie pas qu'il y a systématiquement un mal-être. Comment reconnaître un ado qui va mal? Certains signes/comportements peuvent indiquer un mal-être chez l'adolescent et même parfois une certaine forme de dépression. Voici une liste, non exhaustive, d'indicateurs pour alerter l'entourage et engager une prise en charge: anxiété et angoisse une profonde tristesse une perte de motivation un repli sur soi de la violence envers soi ou envers les autres des conduites à risque une addiction à des substances des pensées noires L'adolescence est également la période à laquelle des troubles du comportement ou psychologiques font leur apparition: La dépression, souvent précédée de troubles anxieux,entraîne un sentiment d’abattement persistant, une perte d’énergie, une indifférence générale. Les TCA (troubles du comportement alimentaires) : l' anorexie (besoin obsessionnel de maigrir) et la boulimie (crises de compulsion alimentaire suivies d’une grande culpabilité, avec ou sans vomissements volontaires) étant les plus fréquents. L'ado adopte un discours très violent envers lui-même, s’enferme après les repas, apparaît plus fatigué et sujet aux malaises… Le syndrome maniaco-dépressif : des troubles de l'humeur caractérisés par une hypersensibilité exacerbée avec repli sur soi, mutisme ou, au contraire, exaltation extrême et périodes insomniaques. Comment réagir? En priorité, il est important que l'adolescent se sente compris, entouré et accepté donc on ne le répètera jamais assez mais la clef reste la communication! Cependant, il est essentiel de ne pas brusquer l’adolescent. Il faut le laisser prendre son temps pour expliquer ce qui ne va pas, ce qu’il ressent et toujours rester en position d'écoute active (sans jugement ni interprétation). Pour lui permettre de comprendre ce qui ne va pas, l’accompagnement d’une tierce personne peut parfois être utile. Une thérapie permettra en effet à l’ado d’exprimer et de découvrir les raisons de son mal-être.

  • L'Hypersensibilité : qu'est-ce que c'est?

    Comme écrit dans le journal Libération, "hypersensible" est « un nouveau terme pour désigner les gens relous » . On peut en effet constater que ce terme est presque passé dans le langage courant et qu'aujourd'hui toute personne en souffrance ou même peut-être juste susceptible se catégorise elle-même comme hypersensible. Dans les faits, on estime que l'hypersensibilité ne concerne qu'environ 20% de la population et désigne une manière d'être au monde. Définition de l'hypersensibilité. L’adverbe « trop » résume à lui seul ce qu’hypersensible veut dire. Trop de bruits, trop de réactions, trop d’agressions, trop de stimulations envahissent l'hypersensible qui se décrit comme une éponge. Sa vie se déroule à une cadence excessive, dans une impression de surchauffe permanente dont le seul remède serait un calme tout aussi radical. L’hypersensible a accès à un plus grand nombre de stimulus perçus que la moyenne. En conséquence, il a aussi plus d’informations qu’un individu normal. Le problème est que beaucoup d’hypersensibles ne parviennent pas à gérer correctement cet afflux d’informations. Ils sont noyés sous le flux, ne parviennent pas à leur donner du sens, ni à les hiérarchiser. Ce n’est donc pas le grand nombre de stimulus qui pose problème, c’est l’incapacité à les gérer et à en faire quelque chose. Principales caractéristiques de l'hypersensibilité. hyperréactivité aux stimulus cognitifs : odeurs, sons, lumière, ondes débordement émotionnel fréquent (parfois non adaptée à la situation) fragilité face à toute difficulté, aux imprévus ou à l'inconnu versatilité de l’humeur, changeant parfois plusieurs fois dans la même journée (en agréable comme en désagréable) capacité à rire, pleurer, être anxieux avec une fréquence plus élevée que la moyenne. tendance (excessive) à l’introspection ruminations et difficulté à passer à autre chose tendance à la procrastination impulsivité hypervigilance intolérance à l’ennui périodes de grande fatigue, tendance à l'insomnie difficulté dans le lien à l’autre peur du conflit fidélité en amitié grande empathie tendance à la dépendance affective hypersensibilité aux reproches et critiques perfectionnisme Conséquences de l'hypersensibilité. Le degré de souffrance lié aux manifestations de l'hypersensibilité diffère en fonction de chacun.Les personnes hypersensibles, dans une tentative de « soigner » l’hypersensibilité / hyperémotivité auront tendance à chercher des subterfuges et ou palliatifs. Cela peut être bénéfique quant il s'agit d'activités sportives ou artistiques par exemple mais on relève aussi des tendances aux: addictions: drogues, alcool, cannabis… troubles du comportement alimentaire: boulimie, anorexie, binge eating troubles anxieux , dépression complications sociales (licenciement, divorce…) Ce qu'il faut retenir c'est que l'hypersensibilité n'est pas une maladie ni une fatalité. Apprendre à gérer son hypersensibilité. Dans tous les cas, l’idée est : améliorer sa façon de gérer les situations problématiques afin qu’il y ait moins de surcharge émotionnelle traiter l’excès de processus mentaux (émotions, pensées automatiques) qui submergent Un accompagnement thérapeutique sur mesure, une hygiène de vie adaptée auront des effets bénéfiques qui aideront les hypersensibles à apprendre à vivre et s'aimer tels qu'ils sont. Pour conclure.... Hypersensibilité: faiblesse ou super pouvoir? Qu'en pensez-vous?

  • Qu'y a-t-il dans votre tasse?

    Vous marchez avec votre tasse de café... Et soudain, quelqu'un vous pousse, vous faisant renverser du café partout. Pourquoi avez-vous renversé le café ? Parce que quelqu'un vous a poussé? Mauvaise réponse ! Vous avez renversé votre café parce que vous aviez du café dans votre tasse. Si vous aviez bu du thé... vous auriez renversé du thé. Tout ce que vous avez dans la tasse, c'est ce qui va se répandre. Par conséquent... Quand la vie vous secoue, tout ce que vous avez en vous... vous le renversez. Vous pouvez traverser la vie en prétendant que votre tasse est pleine de vertus, mais lorsque la vie vous pousse, vous renversez ce qui est réellement en vous. La vérité éclate toujours au grand jour. Je vous propose de vous poser la question: Qu'est-ce qu'il y a dans votre tasse ? Quand la vie devient dure... Qu'est-ce que vous allez renverser ? Joie... Gratitude... Paix... Gentillesse... Humilité ? Ou de la colère... De l'amertume... Des mots ou des réactions dures ? La réalité c'est que vous choisissez! Maintenant... Travaillez à remplir votre tasse de gratitude... Pardon... Joie... Mots positifs et gentils... Générosité... Amour pour les autres. Quoi qu’il y ait dans votre tasse, vous en êtes responsable! Et regardez comme la vie tremble...parfois, même très fort. Ça tremble plus de fois qu'on ne peut l'imaginer... Alors, qu'y a-t-il dans votre tasse ?

  • Ateliers de Sophro-pédagogie

    Vous êtes parents et vous aimeriez aborder le moment des devoirs en toute sérénité? Vous êtes enseignants et vous aimeriez des outils pour favoriser la concentration, la confiance, le calme...afin de mieux accompagner vos élèves dans leurs apprentissages? Vous êtes encadrant, éducateur et vous aimeriez de nouvelles pratiques simples pour accompagner les enfants dans leur développement psycho-social? Bonne nouvelle! Les ateliers de Sophro-pédagogie sont faits pour vous y aider! L'ambition de ces ateliers est de permettre d'accompagner au mieux les enfants dans leurs apprentissages et leur développement psycho-social, tout en préservant le bien-être de chacun. On y retrouve pleins d'outils, de pratiques "clé en mains" afin de leur permettre de mieux vivre leurs émotions, d'accroître leur confiance en eux, de développer une meilleure concentration, de booster leur mémoire...optimiser leur potentiel! Les ateliers peuvent se dérouler en visio ou en présentiel; en groupe ou en individuel. Contactez-moi pour plus de renseignements. (tarification à la demande et selon le format de l'atelier)

  • Dire bye-bye au stress...on fait comment🤔

    Le stress est simple à contrôler, par de simples respirations! Vous vous sentez stressé ? La bonne nouvelle est que le stress est simplement physiologique. C'est lui qui accélère les battements de votre cœur, qui augmente la tension, élève le niveau de sucre dans le sang pour vous aider à agir et réfléchir vite ! Le stress, connoté négativement, est tout simplement un bonus d'énergie grâce à l'adrénaline et au cortisol qui maintient cette énergie. Le saviez-vous? Le cerveau ne fait pas la différence entre un vrai danger et la peur du danger. Si vous imaginez que vous allez rater un entretien, le cerveau pense que vous avez besoin d'énergie supplémentaire, ce qui provoque la libération d'hormones de stress. Il n'y a pas de bon stress ou mauvais stress. Il y a simplement des moments où l'énergie supplémentaire est bénéfique car on peut l'utiliser aux moments où le stress est inutile car il procure une énergie que vous ne pouvez pas utiliser (par exemple lorsque vous êtes coincés dans les embouteillages). Ce que vous pouvez faire c'est utiliser la respiration relaxante qui est un outil efficace contre le stress. Elle vous aide à calmer les battements du cœur, ce qui envoie un signal apaisant au cerveau, qui arrête de produire les hormones de stress. C'est aussi simple que cela ! Comment respirer? Rappelez-vous que les poumons sont comme des ballons qui se gonflent et se dégonflent. Lorsque nous inspirons profondément, notre torse se redresse. Le petit secret pour avoir une bonne respiration, c'est que les personnes qui ont une bonne inspiration sont encore plus belles, car elles prennent l'espace et s'autorisent à exister. Alors gonflez-vous d'air, prenez conscience cette délicieuse sensation, sur quatre secondes et prenez le temps d'expirer plus longuement, sur six secondes, en imaginant que vous soufflez sur une flamme de bougie, sans l'éteindre, ou sur les pétales d'une fleur. Plus vous vous entraînerez, plus cette respiration vous viendra naturellement. Pensez à bien relâcher votre ventre, le résultat n'en sera que plus efficace. Il faut de la patience et de l'entrainement pour un résultat optimal. Différencier anxiété, angoisse et stress! Il ne faut pas confondre l'anxiété ou l'angoisse avec le stress. Certes ils sont liés, mais alors que le stress est physiologique, l'anxiété ou l'angoisse sont des émotions liées au psychique, et donc à votre histoire, à qui vous êtes. Vous pouvez baisser facilement la production de stress, ce qui parfois lève les émotions douloureuses. Mais si vous constatez que vos angoisses perdurent, ne craignez pas de consulter votre sophrologue. Parfois, il est utile de trouver des astuces pour baisser le stress, mais aller à la source du stress, en prenant en charge vos angoisses sera bien plus bénéfique sur le long terme.

  • L'intelligence émotionnelle, c'est quoi?

    Pour celles et ceux à qui l’idée d’intelligence émotionnelle, promue par le psychologue Daniel Goleman, est encore étrangère, disons que c’est la faculté d’être plus au clair avec ses états intérieurs et ceux de l’autre, d’être plus empathique dans les relations humaines. C’est également l’aptitude à verbaliser son ressenti, à dire « je suis en colère », « je suis inquiet », « je suis déçu », au lieu de bouder, d’être agressif ou de somatiser par des migraines ou des douleurs abdominales. Elle ne s’oppose pas à l’intelligence mesurée par le QI, elle la complète. Cependant, de même qu’il existe diverses manières de se montrer intelligent, l’intelligence émotionnelle se décline au pluriel, assure le neuroscientifique américain Richard Davidson. Selon lui, elle comporte six dimensions spécifiques : la conscience de soi ; la capacité à vivre les événements de manière positive ou négative (qu’il appelle la perspective) ; l’attention ; l’intuition sociale ; la résilience ; et la sensibilité au contexte, c’est-à-dire la capacité d’adaptation et de réaction à son environnement. Chacun d’entre nous, explique Davidson, est doté de ces six capacités, mais elles sont plus ou moins développées selon les individus. La sophrologie pratiquée dès le pus jeune âge aide les enfants à développer leur intelligence émotionnelle. Avec la sophrologie et les ateliers La Bulle des Émotions, vos enfants pourront: - mieux se connaître - apprendre à reconnaître et gérer leurs émotions, mettre des mots sur leurs ressentis et vécus - développer confiance et amour de soi - vivre en harmonie avec les autres C’est ainsi que leur intelligence émotionnelle atteindra son plein potentiel pour leur permettre de devenir des adultes épanouis et à l’aise avec l’expression de leurs émotions.

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